En juillet 2020 le CE vient d’ordonnerà nouveau au gouvernement de prendre des mesures pour réduire la pollution de l’air dans huit zones, à défaut, l’État devra payer 10 millions d’euros par semestre de retard. Le Conseil d’État a constaté la non-exécution de sa décision de 2017 par laquelle il avait demandé à l’État de mettre en œuvre en urgenceles plans relatifs à la qualité de l’air permettant de ramener les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) et en particules fines (PM10) en dessous des seuils réglementaires dans treize agglomérations françaises.
Estimant que le Gouvernement n’avait pas pris les mesures qu’imposait le CE, l’association « Les Amis de la Terre », à l’origine de la première plainte, a saisi à nouveau le CE pour obligerl’État à respecter la décision du Conseil d’État, c’est donc ce qui vient d’être fait sur la base du constat que les valeurs limites restent dépassées dans neuf zones : Vallée de l’Arve, Grenoble, Lyon, Marseille-Aix, Reims, Strasbourg et Toulouse pour le dioxyde d’azote, Fort-de-France pour les particules fines, et Paris pour les deux polluants.
Très peu d’études ont été faites quant à la présence des pesticides dans l’air et, encore moins, quant à leur conséquences sanitaires et environnementales. Il y a quelques années Air PaysdeLoire avait procédé à des analyses sur certains secteurs, Eccouflant près d’Angers, importante zone de vergers, et le vignoble nantais ; les résultats étaient clairs, la plupart des molécules utilisées étaient présentes dans l’air respiré par tous, les concentrations les plus importantes étant proches des lieux d’utilisation des pesticides.Continuer la lecture de Pesticides dans l’air→
Le vivant est un système dans lequel tous les acteurs inter réagissent d’une façon ou d’une autre. Cette définition, le système du vivant, est peut-être plus juste que le mot biodiversité qui fait référence à la multiplicité des acteurs du vivant sans évoquer leur interaction.
Une démonstration forte est apportée, par exemple, par la question des bovins dans le sous-continent indien, 250 millions de vaches dont une grande partie en liberté dans les campagnes et les villes. Ces animaux, bien que l’objet d’attentions de la part des indiens, finissent par mourir et leurs cadavres sont portés dans les champs pour être mangés par les vautours qui digèrent les chairs et les bactéries dangereuses ; c’est la tradition. Continuer la lecture de interdépendances du Vivant→
La commission d’enquête du Sénat suite à l’incendie du 26 septembre 2019 survenu sur le site du chimiste Lubrizol et du logisticien Normandie Logistique à Rouen a rendu son rapport le 4 juin. Outre des critiques sur la gestion de la crise par le gouvernement ou sur le suivi sanitaire à long terme des populations exposées aux retombées, le rapport dénonce des « angles morts importants et inacceptables« , langage très politique, en matière de prévention des risques industriels en France.Continuer la lecture de SEVESO et ICPE→
Seize ONG inquiètes ont écrit au Premier Ministre : « Au nom duprincipe de précautiontel qu’inscrit dans la Constitution française, nous vous demandons que la France défende une interdiction de la production, de l’utilisation et de la dissémination de tout OGM issu du forçage génétique ».
Car le forçage génétique est une nouvelle manière d’utiliser la transgénèse en l’accompagnant d’un contournement des lois de l’hérédité via une technique récente appelée « CRISPR* ». « Cette modification (ndlr : qui va bien au-delà des risques OGM actuels) pourra ainsi se propager en quelques générations à l’ensemble d’une population…», alertent les ONG. Les risques sont énormes, quasiment diaboliques, car c’est tout le vivant qui peut se voir transformé à terme ! Continuer la lecture de Forçage génétique→