Artificialisation des terres agricoles


Depuis 1960, la SAU (surface agricole utile) qui atteignait 345 M ha, ne cesse de reculer.

En 2010, elle atteignait 291M ha.Les chiffres varient quant à la SAU par habitant aujourd’hui. Certains chiffres avancent 46 ares/habitant, d’autres 40a, d’autres encore 30a. L’artificialisation des terres est quatre fois plus rapide que la croissance démographique. Pourtant les SCOTT (schéma d’orientation territorial) et PLU (plan local d’urbanisme) préconisent des objectifs chiffrés de lutte contre l’étalement urbain, afin de préserver les périphéries urbaines. Seulement les élus locaux ne respectent pas ces directives dès lors qu’il s’agit de « développer » leur commune ou leur ville.

En 1992 au sommet de Rio, la France s’était engagée à stopper toute perte de biodiversité d’ici 2010. L’objectif est reporté à 2020. La majorité des habitats naturels situés dans l’espace agricole, est en très mauvais état de conservation.

Stopper l’avancée du béton et du bitume, qui hypothèque notre capacité à pouvoir assurer notre autonomie alimentaire, devrait être la priorité d’élus responsables.