Dans l’Ouest, les sols contiennent trop de phosphore issu des épandages des rejets des élevages industriels et des engrais surnuméraires.
Le Code de l’Environnement impose l’équilibre de fertilisation qui signifie qu’un agriculteur ne peut mettre sur ses sols plus de phosphore que n’en consomment les plantes qu’il cultive. Mais… car il y a un mais : Ccompte tenu des rejets importants des élevages, la Chambre Régionale d’Agriculture a obtenu en 2011 de l’ancien préfet de Région PDL l’autorisation de mettre plus de phosphore.
Ce document à usage de l’administration en charge des dossiers agricoles, appelé « doctrine phosphore », ne tient compte ni de la loi ni des normes agronomiques officielles, il est là pour rendre service aux exploitants mais pas à l’environnement. En effet, le phosphore participe à l’eutrophisation* des cours d’eau. Cette « doctrine » va à l’encontre des efforts entrepris pour essayer d’améliorer la qualité de l’eau.
T&R a donc demandé en juin à Madame Royal d’intervenir auprès de l’administration pour que cesse cet « arrangement » irrégulier. Le directeur de cabinet a répondu en juillet qu’il examinait le problème. Depuis plus rien. Nous avons relancé début décembre, sans résultat. A suivre…